La cocaïne est une drogue dite "psychostimulante". Elle procure un effet d'euphorie pendant quelques instants, permet de résister à la fatigue et inhibe les barrières sociales.
La cocaïne provient du coca, qui pousse dans les hautes montagnes d’Amérique du Sud. Les habitants de cette région du monde utilisaient les feuilles de coca en tant que stimulant. La substance donnait aux travailleurs de la région plus d’énergie afin d’effectuer leurs tâches à haute altitude, là où l’oxygène se raréfie.
Avec le temps, la science a pu pousser la capacité de la cocaïne en décuplant ses effets. La cocaïne a été synthétisée pour la première fois en 1855. Toutefois, ses effets ne furent reconnus par le monde médical qu’en 1880. En effet, un des premiers qui prescrivait cette substance était Freud. Selon lui c’était un moyen efficace de combattre la dépression et l’impuissance. Au début du 20 ème siècle, la cocaïne était consommée par toutes les classes sociales et pouvait être achetée sans aucune restriction.
La cocaïne appartient à une classe de produits chimiques appelés alcaloïdes tropaniques. Il stimule les neurones à produire une quantité de dopamine supérieure à la normale.
La dopamine est un messager chimique naturellement sécrété par le cerveau qui permet à certaines cellules du cerveau ou neurones de communiquer entre eux. Plus précisément, toutes les expériences sensorielles qui favorisent notre survie provoquent une libération de dopamine dans une région spécifique du cerveau. Lorsque les neurones dopaminergiques sont stimulés, l'expérience sensorielle est alors décuplée. Notre système nerveux est doté de mécanismes neurobiologiques qui nous "poussent" à rechercher et à maintenir cette substance.
La cocaïne agit directement sur les neurones à dopamine. Normalement, après la libération de dopamine, celle-ci est rapidement re-capturée et cesse de stimuler les neurones. Mais la cocaïne va agir directement sur le système dopaminergique en empêchant cette re-capture. La dopamine continue alors à stimuler les neurones (jusqu’à 300 fois la normale), intensifiant et prolongeant l’euphorie chez le consommateur.
L’état de dépendance se caractérise par un élan compulsif et incontrôlable pour obtenir et consommer la drogue, bien que le consommateur en connaisse les effets nocifs sur sa santé et sa vie sociale. La personne dépendante à la cocaïne ne peut donc pas s’arrêter, même si elle le souhaite. C'est la surstimulation des neurones dopaminergiques, consécutive à la prise de drogue, qui amène le consommateur à entrer dans un état de dépendance au plaisir.
Bien que la cocaïne crée une dépendance, il y a des utilisateurs occasionnels de cocaïne qui consomment le produit uniquement à des fins récréatives et qui peuvent s'en passer pendant de longues périodes. Pourquoi certaines personnes sont-elles plus vulnérables que d'autres à la dépendance?
Le processus de dépendance fait intervenir deux autres molécules chimiques : la noradrénaline et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs ont pour rôle de moduler les différentes informations sensorielles de l’environnement, de leur donner du sens pour que le consommateur puisse se comporter de façon « raisonnable » sans céder à l’impulsivité. C’est ainsi que le consommateur occasionnel, même s’il ressent les effets euphoriques de la cocaïne, gardera un certain contrôle de ses émotions. Il privilégiera certaines informations comme les conséquences à long terme de la prise du produit, il ne deviendra pas dépendant.
Au contraire, un dérèglement dans l’activation du couple noradrénaline/sérotonine empêche la maîtrise des émotions. Sans cette modulation, le consommateur qui se retrouve face à une situation de plaisir devient alors incapable de « canaliser » ses émotions liées à l’afflux de dopamine. Il ne peut plus contrôler son impulsivité, ses réactions ne sont plus modérées et il s'engage alors dans des comportements qui privilégient un bénéfice à court terme. Cette vulnérabilité individuelle dépendrait de l’histoire de chacun, de son environnement, de son patrimoine génétique. Nous ne sommes donc pas tous égaux face à la dépendance.
En conclusion, ces mécanismes neurobiologiques complexes suggèrent que l’addiction n’est pas un « choix » du consommateur. En quelque sorte, le consommateur dépendant est « esclave » de ses neurones, il perd le contrôle de ses comportements et il n’y a alors plus de libre-arbitre possible.
Pour trouver une solution à la dépendance, la première étape consiste à examiner votre dépendance et à vous rendre compte que vous n'en êtes pas content. Alors, travaillons dessus!
La dépendance à la cocaïne est très difficile. Pour surmonter le défi de la cessation de la cocaïne, vous pouvez avoir besoin d'aide. La volonté est importante, mais cela peut ne pas suffire. La physiologie de la dépendance nécessite un traitement physique réel. Le protocole de traitement Stop Drogues Dures MC de la thérapie auriculaire par laser doux des Centres Stop a été développé en interne avec une expérience de 18 années. C'est la combinaison de la sagesse ancienne et de la technologie moderne. Le faisceau du laser doux stimule en douceur la production de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine et l'endorphine pour vous aider à rétablir le déséquilibre chimique du système nerveux et à devenir physiquement indépendant de la cocaïne. Notre traitement naturel inégalé et notre environnement convivial et confidentiel vous fourniront certainement l'aide dont vous avez besoin.